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Benjamin Aillaud

 

Né d’un père russe et d’une mère écossaise, rien ne prédestinait Benjamin à cette carrière équestre. Son père est agriculteur et sa mère professeur d’anglais. Mais Benjamin est passionné par les chevaux. Et le mot « passion » n’est pas peu dire. Pour gagner un peu d’argent, le tout jeune benjamin fait des spectacles de rue. Et à 6 ans et demi, il casse sa tirelire pour s’acheter son premier cheval. Il décide alors de tout faire avec lui. Bien sûr, il va à l’école avec. Son arrivée à cheval ne choque pas tellement les 11 camarades dans sa petite école pyrénéenne. Mais cela ne suffit pas : Saut d’obstacle, voltige cosaque, complet, équitation western, attelage… On reconnaît déjà le Benjamin d’aujourd’hui.

 

Benjamin commence sa carrière dans l’équitation : CSO, dressage, en France et à l’étranger… Puis arrive un moment où il sature et recherche quelque chose de différent. L’attelage va être une des disciplines dans laquelle il s’exprime le mieux. Ne manque alors plus qu’un élément du Benjamin que l’on connaît aujourd’hui : le lipizzan ! Benjamin est fasciné par leur façon d’être et par le mental de ces chevaux qui n’ont aucune limite. En 2001, le meneur cherche partout des lipizzans qui lui permettraient d’atteindre son objectif : être qualifié pour les jeux mondiaux d’Aix la Chapelle en 2006. Un certain Jean-Claude Grognet va le mettre en contact avec Jean-Claude Olivier, éleveur de lipizzans dans le Sud natal de Benjamin. Plus que la passion d’une race, ils partagent une même vision du travail avec le cheval. C’est la naissance des Ecuries des Elfes Blancs. Et curieusement, Benjamin applique la même pédagogie à ses élèves qu’à ses chevaux : c’est en traversant les difficultés que l’on fait naître la confiance, et c’est en pratiquant des disciplines variées que l’on s’ouvre l’esprit.

 

Dans son travail des chevaux, Benjamin a gardé cette ouverture et cette recherche de la polyvalence. Ses chevaux travaillent en liberté, ils le suivent quand il fait son footing, et sont pluridisciplinaires : CSO, poste hongroise, spectacles, courses de chars… rien ne les arrêtent ! Et justement, la discipline est une notion importante. Pour Benjamin, il s’agit de s’adresser à la tête du cheval, à sa capacité à comprendre et accepter, plutôt que de soumettre le cheval par la force de la volonté de l’homme. Cela donne des chevaux très forts mentalement, très «compréhensif », dans le bon sens du terme. Le but de Benjamin ? Faire que ses chevaux restent (ou redeviennent) des Seigneurs. D’où l’intérêt de la polyvalence : les chevaux ne font pas la même chose deux jours de suite, et garde du plaisir et de l’intérêt dans ce qu’on leur demande, tout en s’améliorant. Cette perception du travail du cheval ne doit pas passer pour une forme de laxisme. Benjamin est très exigeant avec ses chevaux. Le résultat est là : ses chevaux sont très respectueux. Le meneur peut atteler et dételer seul, uniquement en utilisant la voix… Même les box ouverts, les chevaux ne sortent que si le meneur les appelle. De l’équitation éthologique ? Oui, mais pas que. Pour Benjamin, l’équitation éthologique n’est pas une fin en soi, une discipline à part. Au contraire, cette écoute du cheval est un moyen de pratiquer toutes les disciplines équestres.  

 

 Benjamin Aillaud, un meneur au fort palmarès

 

4ème au championnat d'Europe à 4 chevaux en 2021

 

2ème au championnat d'Europe à 4 chevaux en 2019

 

4ème au championnat du Monde à 4 chevaux en 2018

 

 

Vice-champion du monde en attelage à 4 chevaux en 2008

 

2 ans dans le top ten mondial – 2007/2008

 

(10 premiers meneurs du classement mondial par les points accumulés en circuit coupe du monde)

 

4 fois le titre de champion de France 2005-2006-2007-2014